Obésité et Oméga 3, quel rapport ?

Thomas Erpicum, Docteur en Biochimie et Nutrition,

Difficile de faire la part des choses entre bonnes et mauvaises graisses.

Plutôt que classer les graisses en « bonnes » ou « mauvaises », il serait plus juste de dire que les mauvaises graisses sont les graisses que nous mangeons en excès par rapport aux autres.

Dans le cadre d’un régime, les graisses sont souvent décriées car accusées de favoriser la prise de poids. Au contraire, elles sont indispensables au bon fonctionnement de notre corps. Elles ne doivent en aucun cas être supprimées de notre alimentation, même lorsqu’on veut perdre du poids.

Selon les nutritionnistes, les graisses doivent représenter 30 à 35 % de l’apport énergétique quotidien soit environ 500 kcal ou 60 gr de graisse par jour. Il est surtout très important de respecter certaines proportions : 25% de graisses saturées, 50% de graisses mono-insaturée (l’huile d’olive) et 25% de graisses polyinsaturées sous forme des fameux Oméga 6 et Oméga 3.

Aujourd’hui nous sommes poussés par la publicité à surconsommer les acides gras saturés, les acides gras trans et les oméga 6 par rapport aux oméga 3.

En 50 ans, nous avons vu notre équilibre alimentaire bouleversé avec une diminution des graisses polyinsaturées en général mais surtout avec un apport 20 fois plus important d’oméga 6 par rapport aux oméga 3.

Ce déséquilibre et la réduction de nos dépenses caloriques ont provoqué l’apparition de nouvelles pathologies associées à l’obésité.

En privilégiant les graisses riches en oméga 6, l’élevage et l’industrie agroalimentaire ont conduit à l’obésité animale et humaine et cela dès notre conception.

Une enquête épidémiologique réalisée entre 1950 et 2000 sur la composition du lait maternel a montré l’évolution de ce déséquilibre avec une teneur aujourd’hui de 20 fois plus d’oméga 6 que d’oméga 3.

En cinquante ans, l’augmentation de la teneur en oméga 6 dans le lait maternel multiplié par 5 les cellules de stockage des graisses (préadipocytes) chez les nouveaux nés augmentant le risque d’obésité infantile.

Le Philobio apporte, par un procédé breveté, les oméga 3 en quantité et qualité dans notre alimentation quotidienne et restaure rapidement l’équilibre naturel des graisses. Cet équilibre est indispensable pour perdre durablement notre graisse viscérale et retrouver notre ligne.

Il est important de prendre le Philobio dés la naissance et tout au long de notre vie.